Arablog n'a qu'un seul désir: tenter d'ouvrir une petite fenêtre sur le quotidien des Arabes du Golfe, région méconnue, voilée dans tous les sens du mot, qui reste largement à arpenter de l'intérieur.
A l'heure des révoltes arabes contre les dictatures, à l'heure du "printemps islamiste" à Rabat, à Tunis ou au Caire soutenu et parfois financé par ces richissimes monarchies pétrolières, je souhaite raconter par petites doses certains aspects de la vie dans le Golfe arabique, notamment à Dubaï, la plus cosmopolite des villes arabes qui me sert de base pour découvrir la région. Mes voyages et mes réflexions me porteront aussi au-delà du Golfe, dans d'autres pays arabes du Levant ou de l'Afrique du Nord où l'influence politique et sociale de l'Arabie saoudite ou du Qatar semble se renforcer de jour en jour. Le Liban est par ailleurs une destination prisée des Saoudiens, jeunes couples ou hommes seuls qui viennent goûter à un moment de liberté, loin des moeurs et coutumes ultra-rigides de leur pays.
Car LA révolution des mondes arabes sera sans aucun doute celle qui démocratisera les régimes du Golfe, notamment la richissime monarchie pétrolière de l'Arabie saoudite, héraut du conservatisme sunnite le plus radical qui a essaimé à travers le monde arabe. Les mouvements laïques de gauche ou modérés ont été les grands perdants de la Guerre froide dans le monde arabe. Et il s'y joue désormais une nouvelle lutte ouverte, larvée ou par procuration (au Liban, au Bahrein, en Irak et désormais en Syrie) - entre les salafistes sunnites et les chiites soutenus par le "serpent iranien" dont le roi saoudien Abdallah avait déclaré vouloir "couper la tête" lors d'un entretien avec les Américains divulgué sur Wikileaks. La guerre ne fait que commencer.
A l'heure des révoltes arabes contre les dictatures, à l'heure du "printemps islamiste" à Rabat, à Tunis ou au Caire soutenu et parfois financé par ces richissimes monarchies pétrolières, je souhaite raconter par petites doses certains aspects de la vie dans le Golfe arabique, notamment à Dubaï, la plus cosmopolite des villes arabes qui me sert de base pour découvrir la région. Mes voyages et mes réflexions me porteront aussi au-delà du Golfe, dans d'autres pays arabes du Levant ou de l'Afrique du Nord où l'influence politique et sociale de l'Arabie saoudite ou du Qatar semble se renforcer de jour en jour. Le Liban est par ailleurs une destination prisée des Saoudiens, jeunes couples ou hommes seuls qui viennent goûter à un moment de liberté, loin des moeurs et coutumes ultra-rigides de leur pays.
Car LA révolution des mondes arabes sera sans aucun doute celle qui démocratisera les régimes du Golfe, notamment la richissime monarchie pétrolière de l'Arabie saoudite, héraut du conservatisme sunnite le plus radical qui a essaimé à travers le monde arabe. Les mouvements laïques de gauche ou modérés ont été les grands perdants de la Guerre froide dans le monde arabe. Et il s'y joue désormais une nouvelle lutte ouverte, larvée ou par procuration (au Liban, au Bahrein, en Irak et désormais en Syrie) - entre les salafistes sunnites et les chiites soutenus par le "serpent iranien" dont le roi saoudien Abdallah avait déclaré vouloir "couper la tête" lors d'un entretien avec les Américains divulgué sur Wikileaks. La guerre ne fait que commencer.
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